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Le TWO a choisi de faire confiance à un jeune chef prometteur pour les concerts de la session 2016 à Toulouse : Dylan Corlay.
En novembre 2015, il remporte le concours international de direction d’orchestre Jorma Panula en Finlande. Il est actuellement chef assistant de l’ensemble intercontemporain de Paris.
Retour sur un parcours riche d’aventures musicales : du basson à la direction d’orchestre en passant par le violon, la trompette, la guitare mais aussi le reggae, le jazz et le théâtre…
Dylan commence ses études musicales à l’âge de quatre ans par le violon puis à six ans, la trompette. Après plusieurs années d’étude, Dylan découvre le reggae à 16 ans et part en tournée avec le groupe Ouarzazate System. Entre déplacements et concerts, il décide de passer son bac par correspondance avec comme instrument principal…la guitare classique !
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« J’ai remplacé le trompettiste du groupe Ouarzazate System. J’ai surkiffé le reggae, donc je suis resté. Cela me prenait beaucoup de temps, de déplacements avec les concerts. J’ai choisi de faire ma terminale par correspondance. Avec le groupe, j’avais perdu le son classique de la trompette. Alors j’ai changé pour la guitare en autodidacte. »
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A 18 ans, il débute le basson au Conservatoire National de Région de Tours. Titulaire de trois Premiers Prix : direction d’orchestre, écriture et basson, il est admis en 2005 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, successivement en classe de basson, d’écriture, de musique de chambre puis d’improvisation générative.
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« J’ai commencé le basson parce que j’aimais le Concerto pour basson de Mozart ! Deux ans et demi plus tard, je suis entré au Conservatoire de Paris. »
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Sa pratique du basson l’a notamment conduit à se produire au sein de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de chambre d’Auvergne, l’Ensemble intercontemporain, l’Orchestre Philarmonique du Luxembourg, l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Après son prix d’Harmonie en 2007, Dylan Corlay obtient en 2009 son Diplôme de Formation Supérieure de basson mention TB et est admis en classe de Pédagogie (formation diplômante du CA). En 2010, il est étudiant Erasmus pour se perfectionner en basson auprès de Marco Postingel au Universität Mozarteum Salzburg. Il se produit également en soliste au sein de différentes formations (musique de chambre, orchestre, et récital solo) et est régulièrement amené à fréquenter les grandes scènes internationales : salle Pleyel, la Folle journée de Nantes, théâtre de Shangaï, KKL de Lucerne, conservatoire de la Juilliard à New York. Il a été dirigé par de grands chefs tels que : Tugan Sokhiev, Philippe Jordan, Yutaka Sado, Susanna Malki, Pierre Boulez, Peter Eotvos, Arie Von Beck.
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En 2011, il arrive à Tours pour remplacer un professeur de basson au conservatoire. Il y est toujours et occupe aussi les postes de professeur d’orchestre et de musique de chambre.
Parallèlement, Dylan Corlay compose, arrange pour diverses formations : pièces pour instrument seul, musique de chambre, Big band et orchestre symphonique. En juin 2010, il est primé « meilleure musique de film » au Festival International de courts métrages de Hambourg.
A l’âge de seize ans, Dylan Corlay crée son premier ensemble constitué d’une trentaine de musiciens. Il dirige cette formation symphonique durant trois années et est aussi à l’initiative de la création d’un Big Band de jazz, le « Melting Band ». En 2003, ce groupe remporte le tremplin de Saint Gilles Croix De Vie lui permettant de se produire en première partie de Rhoda Scott et du Big Band de Claude Bolling.
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Il attache également de l’importance à l’improvisation et à la transversalité entre les différents arts : il crée en 2008, les spectacles pluridisciplinaires très originaux et remarqués « L’Ilot Basson » et « Scènes de Mains » qui ont déjà été joués dans différentes salles françaises. Dans la lignée de ces spectacles il donne régulièrement des master-class autour de la musique improvisée et du sound-painting.
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« J’ai toujours su que je voulais diriger. Ne me demandez pas pourquoi. Je l’ai su dès mes 5 / 6 ans. Pour être chef, il faut soit gagner un concours, soit être assistant d’un grand chef. »
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Dylan Corlay a opté pour la première solution : en novembre dernier, il est lauréat du sixième concours international Jorma Panula en Finlande. Vingt prétendants visaient le titre. Cette grande réussite lui a valu un grand article dans les pages cultures du Figaro. Le journaliste Christian Merlin, auteur de l’article et membre du jury du prestigieux concours écrit :
« Si Dylan Corlay l’a emporté, c’est parce qu’il a su faire oublier qu’il passait un concours. Il s’amuse, se fait plaisir en faisant de la musique avec d’autres […] Et c’est contagieux ! »
Que dire de plus ? L’ensemble de l’équipe du TWO se réjouit et a hâte de collaborer avec cet immense Artiste, curieux et riche en couleurs ! Pour conclure voici quelques mots de Dylan dans les colonnes de « La Nouvelle République » suite à sa victoire au concours Jorma Panula :
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« Bien sûr que ça fait plaisir ! Ce n’est pas évident de travailler avec des musiciens finlandais qu’on ne connaît pas. Mais quand je suis devant un orchestre, je me sens bien, je suis moi-même parce ce que c’est ce que je veux faire de ma vie. Je n’ai pas de personnage, pas de stress et je pense que j’installe un climat de sérénité. Ce qui a plu au jury. […] Mon rêve serait de diriger dans le monde entier, d’apprendre d’autres cultures, de rencontrer des gens autour de la musique. »
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Visitez son site :
www.dylancorlay.com
Sources :
www.dylancorlay.com
www.lanouvellerepublique.fr
Je viens de participer, en tant que choriste, à la représentation du CARMINA BURANA, à TOURS, ces 13 et 14 juin 2016. Ce fut une expérience inoubliable pour moi car Dylan est quelqu’un de très simple, très humain, d’une sensibilité extrême à la musique. Il est transporté par elle et sait communiquer aussi bien aux musiciens qu’aux choristes toutes les nuances que le compositeur a voulu créer. Je lui souhaite un avenir très brillant. Il le mérite beaucoup.
Parole de grand frère , Dylan a tout d’un grand. Tout petit déjà , il nous épatait par sa détermination , sa rigueur et sa maturité face à l’exigence que demande la musique en général. Son côté multi-instrumentiste est révélateur de son côté artiste au sens large du terme. En effet, il passe d’un instrument à un autre , d’un style à une autre, d’un art à un autre et d’un public à un autre. Son talent et son aura lui permet de passer d’un monde à un autre sans jamais une faute de goût. Ce qui le caractérise probablement c’est son humilité , son intérêt pour l’autre et sa Musique…
Il est de ces hommes qui sont voués à une grande carrière et il nous suffira de suivre au plus près son parcours pour regarder l’artiste évoluer et nous surprendre tellement il a de belles choses à apporter au monde du spectacle . Bonne route à toi frangin….