Les batiments sont tous empruntés à des photos prises par Romain de New-York. On peut notamment reconnaître l’Empire State Building. Toute l’architecture agencée de façon stylistique est une allusion à la pièce principale du concert, la symphonie n°2 de Johan De Meij « The Big Apple », qui, comme son nom l’indique, est une ode à la ville de New-York, à la symétrie de ses rues, à son architecture massive.
Les couleurs évoquent la Rhapsody in Blue de George Gershwin. Le bleu, pour la fameuse « blue note ». Quant au orange, il rappelle la couleur des vielles sérigraphies des albums de jazz des années 50.
La constellation, qui est avant tout un élément de décoration, peut être un symbole de l’orchestre lui-même puisqu’il y a ici la notion de réuinion. Réunir des points, exactement comme le TWO qui réunit ses musiciens toulousains aujourd’hui exerçant leur talent dans le monde entier (certains viennent de New-York, de Genève, de Bâle, et de toute la France). On retrouve aussi de petits élément rappelant l’orchestre ou plus généralement la musique, comme la petite « bulle de partition » en haut à gauche ou les « vaguelettes » symbolisant le vent, le souffle, juste sous le T et le R de « orchestra ».
Ce fut une volonté du TWO de créer une affiche qui sort des codes usuels de la musique classique afin de proposer, non pas une affiche jolie et efficace, mais plutôt une œuvre à part entière, invitant à la réflexion et stimulant l’imaginaire, afin d’attiser la curiosité du public.
Romain Barbot a aussi réalisé l’artwork du cd Blue Apple ainsi que le T-shirt.